mardi, décembre 24, 2013

Bâtards de mon coeur

Joyeux Noël bande de sales vermines décérébrées aux yeux vitreux derrière vos écrans. C'est l'heure de lacher vos pornos, désolé de vous le dire, un bon repas de merde vous attend. 

Demandez au Père-Noël ce que vous voulez, lobotomie, richesse, affection, tueur à gages, peut être qu'il sera généreux, on y croit ! 

Amour, flocons de neiges, bougie, cadeaux, bon mal de crâne et joyeuse incontinence. ♥



jeudi, décembre 05, 2013

The desolation of the Plush.



Heureusement que j'ai rien à te prouver, 
J'aurais du boulot.


lundi, novembre 04, 2013

« Dementia, what a beautifull name. »



C'est triste d'être moi, et de se détester.
Aujourd'hui j'ai lu un texte bourré de statistiques sur de pauvres jeunes filles au Royaume-Uni, des gamines de 10 - 11 ans qui sont pas bien. Vous saviez vous qu'un très haut pourcentage de jeunes filles se sentent sans valeur, malheureuses ou inutiles ?
Je crois que personne ne sait à quel point c'est dur d'être une adolescente. Quand à table je regarde mes parents et que ce sujet revient, j'essaie de leur dire "vous savez, je l'ai très mal vécu", et on me traite d'ingrate, on me dit que j'exagère. Quand je dis à mes proches "Je l'ai très mal vécu, j'ai eu envie de mourir", on me dit que c'était écrit sur ma gueule que j'étais le genre de cliché à se scarifier et a vouloir la mort. Pourquoi les gens n'arrivent pas à comprendre à quel point c'est dur d'être une fille et d'avoir 10ans ? Je ne peux pas m'empêcher de pleurer en en parlant, surement parce que je suis encore cette petite fille au fond de moi et que quelque part je n'ai pas réussi a aller mieux, surement parce que même maintenant quand j'en reparle je me sens toujours aussi incomprise, surement parce que maintenant j'ai mes malheurs de jeune fille de 20ans, et que même si j'apprends à me gérer et à mettre ce qui ne va pas dans un sac et de le ranger en attendant de le voir tomber de l'étagère et se vider sur moi au moment où je voudrais prendre quelque chose dessus, bein, j'ai mal. 

Oui, aujourd'hui aussi je le vis mal, aujourd'hui aussi je me sens incomprise sur bien d'autres choses et je me déteste sur plein de points, et je suis remplie à ras bord de regrets, et de culpabilité de penser tout ça alors que ma vie pourrait être proche de la perfection si seulement Alice voulait bien arrêter de me lancer toutes ces idées noires. J'en rigole vous savez. Qu'est ce que je peux bien faire d'autre ?


dimanche, octobre 06, 2013

J'enfante le chaos.

Eh vous saviez que c'était ma faute ? Quoi vous me direz, eh bah je vous le donne en mille : absolument tout. Tout, tout ce qui peut arriver dans vos vie et dans le monde, c'est ma faute, c'est parce que je suis trop compliquée.
Les nazis c'était ma faute, et puis le communisme aussi. Les terroristes et la famine, la peste noire, les bombes nucléaires, les guerres, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, oui, Pompei c'était moi. La pollution aussi, et la destruction de la couche d'ozone. Les animaux en voie de disparition, Ben Laden, Raspoutine, Satan, c'était toujours moi.
Si vous voulez vous pouvez me dire ce que j'ai fais dans vos vie, pourquoi j'ai tout compliqué et tout détruit.

Erik Ravelo


Je sais que je suis compliquée, je sais qu'on ne comprend pas toujours ce que je dis, ce que je fais et pourquoi je le fais. J'ai essayé pendant beaucoup trop longtemps de faire comprendre tout ça, maintenant c'est fini, je suis fatiguée.
Sérieusement il y a des limites. Vous faites des choses qui pourraient être très simples mais ça ne l'est pas, parce que bien sur, je suis compliquée. C'est quoi votre problème ? Ah, apparemment ça doit être moi. C'est tellement facile de me montrer du doigt dès que quelque chose devient compliqué, ça me révolterait presque. Lavez vous les mains, je sais ce que c'est croyez moi. "Tu compliques toujours tout.", ce que vous cherchez à dire, c'est que si je me taisais et que je me tenais tranquille ce serait bien plus facile pour vous et vous pourriez agir comme bon vous semble. Pardonnez moi, mais de toute façon, raison ou tors, j'aime pas être prise pour une conne : ma gueule, je la ferme jamais, et c'est bien ça qui vous emmerde.


lundi, septembre 16, 2013

Pick me up

Vous savez ce que j'aime ? 




mercredi, août 14, 2013

"Une fille, c'est une fille, j'ai une chatte en travers de la gueule."



J'ai ce truc en moi, cette haine, cette rage. Je peux le sentir dormir comme l'eau, puis soudain bouillir dans le fond de mon ventre et noircir mon cœur, prêt à tout moment à jaillir en éclats d'obsidienne pour vous entailler le visage et vous sectionner les artères.

J'ai ces visions d'horreurs, ces trucs qui me traversent l'esprit en un éclair. "C'est quoi ça ? Comment tu l'enlèves ?" Va y sale merde, approche encore un peu ta main de mon torque que je te brise les doigts. "Tu boudes ?" "Remarque j'en ai rien a foutre", alors casse toi crétin, vas crever, arrête de me parler, de poser des sales yeux sur moi, bouge de là tes mains dégueulasses, vas crever toi et tous les cons qui te ressemblent. 
Comment voulez vous ne pas haïr le monde ? Comment voulez vous que je vous aime, putains de gens, vous me faites vomir, même quand je crois que je peux avoir foi en vous, a chaque fois vous finissez par enfoncer vos sales doigts au fond de ma gorge et vous me forcez a vous vomir. 
Vous êtes contents de vous ? Moi dans mes visions je vous vois pourris, rongés par la vermine, nager dans votre propre sang, vous noyer dedans. Arrêtez un peu, je ne suis pas comme ça moi. Tout ça, c'est votre faute, vous êtes immondes, ne m'approchez pas. Qu'est ce qui vous fait croire que vous pouvez prétendre a me parler ? A me dire toute ces choses ? "Je suis pas ton collègue", non bâtard, tu n'es qu'un pauvre cadavre victime d'Alice. "Tu as un problème d'autorité", "tu as un problème de confiance en toi", "arrête d'agir comme une gosse", "ferme la", toi ferme la espèce de conne, t'es personne, range ta langue et tes airs supérieurs, tu vaux pas un clou, un clou rouillé enfoncé dans ta trachée pour t'empêcher de déblatérer des conneries sur le dos des autres. 
"Tu suces" "je te pètes le cul" "je te met une faciale" qu'est ce que tu attends pauvre frustré ? Viens, ramène moi tes potes, gang bang dans la fausse commune, je vous la tranche et vous laisse vous vider, on verra si mon humour est meilleur que le votre. "J'espère que vous aurez un accident, et que vous vous ferez violer." Comment est ce que je pourrais même commenter cette phrase ? Comment ?

Comment vous voulez que je me dise que j'ai cette haine en moi sans savoir pourquoi et qu'elle ne veut pas partir, que je n'arrive pas a m'en débarrasser ? C'est a cause de vous tous que j'en suis la, de vos mots que je feint de ne pas entendre. Voilà pourquoi elle ne part pas ma fureur. Bouffez la.

mercredi, août 07, 2013

"Oh what can I do ? I still need you, but I don't want you now."

I'm not feeling better, but I'm trying hard.
This shit is really exhausting, all the questions, doubts, fears. Even when I'm smiling I can feel I'm freaking sad and I can't think about anything else. 



« That kind of man is really good for making you think you deserve what's happening to you »

mercredi, juillet 17, 2013

La soirée de Sadie Hawkins.

Je ne me sens pas seule. Je ne me sens pas triste. Tu ne me manques pas.
I thought I was fine, really. Je n'ai pas pleuré, plus après cette nuit. Je me suis regardé dans le miroir et je me suis dis, tu arrêtes maintenant, le temps ou tu pleurais pour lui, c'est fini, il ne mérite pas tant de larmes, il ne pleurera pas pour toi. Alors j'ai arrêté. Puis je me suis dis, ne sois pas triste, ne sois pas nostalgique, tu ne lui manques pas. Alors, j'ai arrêté. J'ai regardé tout ce qui me faisait penser a toi, j'ai eu une boule au ventre, alors je me suis dis "il ne gardera rien près de lui", alors, j'ai arrêté. Je me sentais mal alors j'ai voulu écrire, je me suis dis que tu ne t'étais jamais donné cette peine, et les pages étaient tristes, alors, j'ai arrêté. Je me suis sentie seule, abandonnée, trahie, mais on m'a pris par la main, alors j'ai arrêté.
J'ai tout arrêté et comme je ne m'y attend jamais, Alice a surgit de derrière moi et m'a poussé dans le trou de lapin, et le pays des merveilles m'a parut mort et froid sans toi. Elle m'a dit a l'oreille tout un tas de choses, m'a tendu des mains pleines de larmes, d'amour déchu, de sang et d'épines, et tout a recommencé. Je ne sais pas pourquoi, je ne l'ai pas vu venir, je ne m'y attendais pas. 
Elle te déteste, elle voudrait continuellement te dire d'horribles choses, elle voudrait te faire du mal, elle voudrait que tu souffres, que tu arrêtes de te donner bonne conscience. Elle voudrait savoir tout ce que tu caches, ce que ça veut dire en vrai "on a parlé", elle voudrait tout comprendre. Mais moi je ne veux pas. Moi je sais que je ne veux pour rien au monde savoir, parce que je souffre déjà trop de ce que je sais, et que le bon que j'essaie d'extirper tant bien que mal de ta personne disparaîtrait a tout jamais. Je ne saisirais jamais comment tu as pu me balayer aussi facilement, je ne concevrais jamais le fait que du jour au lendemain, tu te fiches complètement de moi et de ce qui peut m'arriver. Je n'arrive même pas a te détester pour ça, je n'arrive tout simplement pas a comprendre, ce n'est pas excusable, pas pardonnable, c'est inhumain. "Aimer, c'est pour la vie."



« J'ai sur le bout de la langue ton prénom presque effacé, tordu comme un boomerang mon esprit l'a rejeté de ma mémoire, car la bringue et ton amour m'ont épuisé.
Je sens des boums et des bangs agiter mon coeur blessé, l'amour comme un boomerang me revient des jours passés, à s'aimer comme des dingues comme deux fous à lier.
Sache que ce coeur exsangue pourrait un jour s'arrêter si comme un boomerang tu ne reviens pas me chercher peu à peu je me déglingue, victime de ta cruauté.
Je sens des boums et des bangs agiter mon coeur blessé, l'amour comme un boomerang me revient des jours passés à t'aimer comme une dingue, prête pour toi à me damner.
Toi qui fait partie du gang de mes séducteurs passés, prends garde à ce boomerang, il pourrait te faire payer toutes ces tortures de cinglés que tu m'as fait endurer.
Je sens des boums et des bangs agiter mon coeur blessé, l'amour comme un boomerang me revient des jours passés, c'est une histoire de dingue, une histoire bête à pleurer.
Ma raison vacille et tangue, elle est prête à chavirer, sous les coups de boomerangs de flash-back enchaînés, et si un jour je me flingue c'est à toi que je le devrais
Je sens des boums et des bangs agiter mon coeur blessé, l'amour comme un boomerang me revient des jours passés à pleurer les larmes dingues d'un corps que je t'avais donné. »

lundi, juillet 08, 2013

Je t'aime plus.





Souvent, on me dit que je mérite mieux, que je suis pas faite pour ça, que je mérite pas ça, que c'est pas supposé m'arriver, que ça aurait pas du se passer comme ça, que je mérite d'être heureuse, qu'un jour je l'aurais. J'ai l'impression d'être coincée dans une roue à souris, de pas pouvoir en sortir, et de devoir tout regarder tourner en boucle encore et encore. Personne me tirera de ma roue, personne essaiera de l'arrêter, de la faire aller moins vite, de m'aider a la faire tourner, peu importe à quel point je demande, je supplie, ça tourne toujours et je perd halène, mes jambes me font mal et je suis fatiguée. Je voudrais m'échapper de ma cage, qu'on vienne m'en sortir. Pourquoi y a plus de chevaliers ? Le romantisme est mort. L'amour est mort. Le bonheur c'est dans les livres.


jeudi, juin 27, 2013

Sucker love


Mais est ce que quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi diable les mecs ne bitent jamais rien ?







NO.



jeudi, mai 16, 2013

C'est un livre dont tu brûlerais chaque page après l'avoir lu, pour être sur qu'il n'appartienne qu'à toi.


Elle aimait les méchants types et le chocolat. Elle avait tellement de visages qu'elle n'en avait plus. Son destin était de mourir, et elle est la plus belle héroïne de tragédie que vous ayez jamais vu, la plus forte héroïne que vous n'ayez jamais pris. Elle avait le cœur sale mais parfois ses yeux étaient clair. Elle écoutait la musique trop fort, et la buvait brune. Elle avait la rage, aimait le rouge, aimait la vie. Elle chantait souvent et aimait l'art, c'était un amour à sens unique, un amour destructeur, qu'elle détruisait et qui la détruisait. Ses larmes étaient des perles d'acide jetées aux visages des mots, ses mots étaient des dagues jetées aux vôtres. Elle était brûlante, électrique, d’obsidienne. Elle entrait dans vos veines et n'en sortait jamais, vous empoisonnait chaque artère, chaque vaisseau. Elle créait des abysses, broyait le noir, et vous les broyaient. Elle portait son âme comme un bouclier d'écailles et d'acier, et quelque part, sous les visages, les lames, l'armure et la crasse de la vie, comme le dragon endormi, elle attendait.

vendredi, mai 03, 2013

Rappelez moi pourquoi déjà ?

Comme une fille qui ne veut pas coucher, 
tu n'es jamais d'humeur.


vendredi, avril 26, 2013

Maintenant on arrête les conneries.



A partir d'aujourd'hui, je vais m'employer à : 

• Arrêter de dire ce que je pense à tout va •
• Arrêter de raconter ma vie, notamment des choses sans intérêt dont tout le monde se fous, y compris moi •
• Commencer à sérieusement organiser mon travail et arrêter de faire les choses au dernier moment •
• Arrêter de dépenser mon argent pour des conneries •
• Arrêter de le dire quand je pleure •
• Avoir l'air forte, comme avant •
• Envoyer un peu plus chier au lieu de me rabaisser •
• Arrêter de parler aux gens •
• Arrêter de faire des listes •
• Arrêter de m'accrocher aux choses désespérées •
• Essayer d'arrêter de m'attacher autant au passé • 
• Etre honnête et à la fois une belle illusion •
• Me fermer, être dure, armes tirées et bouclier au poing. •

vendredi, mars 29, 2013

Oops, it's bleeding.



You know what, I'm sick of all of this. I thought it will be different this time, I thought you'd really came, to talk, apologise, explain yourself, told me I was wrong and why. Of course you're choosing your time, with my birthday soon. I thought all of this was over and you'd never say those things anymore. I'm hurt, I want to cry, understand why you did all of this, why you react like this, why you ruined everything again, why I'm still hanging on. I feel stupid and sad for all that happened. And now you've made your choice, you choose this and once more you go easily and I get hurt. Fuck this. Fuck you. I just so fucking hate you right now and you'll do nothing to make it up.

You came and destroyed all my work to get better and now I have to start over.
Monster -


mercredi, mars 20, 2013

Royale mise au point.

Les gens qui voient mon blog ne doivent probablement pas avoir une image objective de moi. Vous savez les enfants, je suis pas toujours comme ça, a vouloir tout contredire, détester tout le monde, rager sur tout et tout le monde, déprimer... Je pense que c'est important que je fasse quand même un petit article là dessus, pour les gens qui ne me connaissent pas, pour démystifier un peu le rouge personnage que je suis.

Je voulais commencer à faire un article pour parler des choses que j'aime bien, quelque chose de positif, puis je me suis rendu compte que j'avais déjà fais l'autobiographie d'une huitre, alors je serais brève.
C'est important de le dire, quand même, que je suis quelqu'un d'amusant, au quotidien. Je fais marrer les gens et puis j'me fais marrer toute seule, je suis plutôt bon public. J'aime bien faire des conneries, faire les choses sur des coups de tête, j'ai souvent envie de sortir, de me balader, de faire la fête, aller boire des chocolats et prendre le gouter dans des endroits où je me sens bien, prendre le train, danser, chanter, même dans la rue avec mes écouteurs à fond, pleurer de rire, mettre des vêtements qui font sourire les gens, dire bonjour dans la rue, bref, un vrai bout-en-train.

Antigone est une grosse partie de moi mais il fallait que vous dise que je ne suis pas que ça. Je ne veux pas que les gens aient cette impression en passant juste sur mon blog sans dialoguer avec moi, ou me rencontrer. Je pense que je vais en décevoir certains qui doivent aimer m'imaginer névrosée, toujours a tirer la gueule et à regarder les gens de travers, mais ne vous en faites pas, je suis principalement ici pour rager et me plaindre, vous continuerez donc de vous taper la lecture d'articles dépressifs ou assassins, ou encore auxquels vous ne comprenez foutrement rien, la bonne vieille A, le sceptre à la main, qui frappe où il faut.

Comment ça je regarde vraiment les gens de travers ?!



A D U L E Z  M O I

vendredi, mars 01, 2013

I'm done with this shit.

I'm done with trusting people and making plans with them. I don't understand why I always end up alone, why everyone let me down at the last moment. I'm done with opening my heart, giving it and other shit you do with other human beings.
Poeple have no respect. No sense of responsabilities. You're all selfish bastards. 




Jevoushaistous.

samedi, février 23, 2013

Aimez vous, baisez vous les uns les autres.

Vous n'êtes tous que des copies les uns des autres. Vous avez tous les mêmes propos, les mêmes réactions merdiques, les mêmes excuses à la con, les mêmes expressions. Vous vous montez la tête les uns les autres avec des idées de merde et vous pensez qu'elles sont bonnes parce que vous vous auto-influencez. Vous êtes à vomir. Vous ne pensez qu'à vous même et traitez les autres d'égoïstes, vous voulez tout avoir sans rien payer, sans vous soucier des autres. Vous puez l'alcool, le sexe et les anti-dépresseurs, vous pensez être le centre d'un univers bien particulier, mais vous n'êtes rien, et plus vous vous pensez uniques et si spéciaux plus vous vous rendrez compte que vous n'êtes que de gros trous du cul, et que des connards comme vous ça grouille partout sur terre.
Vous critiquez les autres et leur personnalités soit disant calquées sur des modèles alors que vous n'êtes qu'un foutu moule répété à l'infini, pour une infinité de têtes de noeuds qui se répètent et disent la même chose tous en choeurs, dédaignant, rabaissant, insultant. Le pire dans tout ça c'est que vous êtes un tas de trouillards, que vous n'êtes capable de rien et que pour ça, vous serez toujours tout seuls.
Oui, vous êtes uniques et vous voulez tout. Vous êtes les plus beaux, les plus forts, vous connaissez tout du monde et vous pouvez vous permettre de parler de tout, même ce que vous ne connaissez pas, parce que de toute façon vous savez mieux. Alors, enfilez vous, baisez vous les uns les autres, retournez à vos partouses, puisque de toute façon, vous n'aimez que vous même, et vous êtes tous pareil.

En toute amitié bien sur.



A N T I G O N E  R E D E V I E N T  R O U G E .

samedi, février 16, 2013

IHU


A un moment on pense à nos premières fois, c'est bien, on est nostalgiques, on a le sourire. Puis il arrive un moment où on ne pense plus qu'aux dernières fois, et ça devient un peu douloureux. Ca frappe tout d'un coup en tombant sur des papiers dans les poches, en vidant les sacs, en entendant un mot, voyant quelque chose, on se dit "c'était la dernière fois", et notre visage change. Ce n'est parfois pas perceptible pour les autres, mais quand même, on le sens, on essaie de sortir un autre masque, pour oublier ce petit clown triste qui nous hante la face.

Parfois c'est compliqué de détester autant, je voudrais avoir un peu plus d'amour, un peu moins de rancœur, avoir un peu moins mal, subir un peu moins de torture mentale, vomir un peu moins sur tout. Oui, c'est compliqué.


lundi, février 11, 2013

Do you mind if I rip your heart off ?

 
INSULTEZ MOI 
ICI

Bande de têtes de nœud poilues et suantes, raciste et macho-sexistes, qui sombrerez bientôt dans un bassin remplit de lames de rasoir et du sperme de l'insurrection de vos enfants.


lundi, février 04, 2013

Néant


Vous avez remarqué ? On peut pas imaginer le vide. J'aimerais bien des fois fermer les yeux et ne rien voir du tout, juste du noir, du vide, rien, pas de lumière, pas de tache blanche, pas d'objet, personne, juste du vide.
Fermez les yeux et concentrez vous, vous verrez, on peut pas. Est ce que c'est notre cerveau qui nous protège du néant ? Parce que les astronautes deviennent fous quand ils sont dans le noir de l'espace, on deviendrait fous nous aussi si on arrivait à imaginer le vide total ? On entend toujours "fais le vide dans ton esprit", mais on peut pas faire le vide dans un esprit, faire le vide ce serait créer du néant, et on ne peut pas vraiment créer le néant. Même si j'aimerais, oui, j'aimerais vraiment pouvoir créer le néant dans ma tête et tout oublier pendant un moment, c'est encore une chose que l'esprit nous refuse. Qu'est ce qu'on doit faire pour avoir un peu la paix ?
Ils disent que quand on meurt y a le néant. Je me demande bien ce qu'ils savent du néant.

mercredi, janvier 23, 2013

Sceau, seau, saut, sot.

J'peux pas supporter que ça arrive encore. J'peux pas supporter que ça se passe comme ça. J'peux pas supporter d'être déçue. De moi. De tout le monde. J'peux pas supporter d'attendre. Attendre. Attendre. Essayer. Attendre. Essayer. Attendre. Attendre. J'peux pas supporter qu'on ai cette image de moi. J'peux pas supporter de me voir comme ça. J'peux pas verser plus. J'peux plus parler. Ni Attendre. Attendre. Attendre. Subir. Attendre. J'peux plus tout prendre sur les épaules. J'peux plus tout garder. J'peux plus prendre sur moi. J'peux plus supporter que mon blog soit si triste. J'peux plus m'en vouloir. J'peux plus fermer les yeux. J'peux plus me cacher. J'en ai tellement marre de devoir mériter tout ce que je veux.


vendredi, janvier 11, 2013

No more tears, my heart is dry.


Maintenant faut le dire, y en a marre.
Y en a marre des connards. Des gens qui assument pas leur erreurs. Des profs qui profitent de leur autorité parce qu'ils sont incapables de bander une fois au pieu, des gens qui viennent te parler sur facebook alors qu'ils te connaissent pas pensant que ça leur confère une paire de couille, des gros lourdingues qui lachent pas l'affaire, de la nostalgie a la con. Y en a marre des bites sur chatroulette, des faux héros, de se faire parler mal, d'être pris pour des cons, de pas pouvoir l'ouvrir, d'en avoir marre. Y en a marre des gens qui pensent qu'à bosser, qui te passent à côté et t'ignorent, des gens qui meurent, de facebook, twitter, skype, formspring, msn, des sms, de la mauvaise musique, de l'abandon, du manque, des insultes, de l'auto-dépréciation, que tout soit trop cher, d'en vouloir plus parce qu'on nous donne pas assez. Y en a marre de subir l'humeur des gens, de subir la société, de pas savoir qui on est, où on va, qui partira le premier. De faire la course, des gens qui respectent rien, de pas pouvoir réaliser ses rêves, de la famine et de la putain de guerre, des politiciens, de la TV, des mauvais acteurs, de la pollution, des promesses en l'air, de l'interprétation. Y en a marre des films qui ont pas de fin, du temps qui passe, d'avoir peur, du fait que rien ne change, des gens qui pensent qu'à eux, de la vengeance, de l'amour, des contraintes, des gens qui se foutent de nos gueules, des cons qui comprennent rien, des gens qui savent pas ce qu'ils veulent, qui savent pas ce qu'ils ont.

J'aurais du être une rapeuse, sûr que j'aurais cartonné. On me traite de sauvage (et c'est le moins dont on me traite), faut pas se demander pourquoi.