samedi, février 23, 2013

Aimez vous, baisez vous les uns les autres.

Vous n'êtes tous que des copies les uns des autres. Vous avez tous les mêmes propos, les mêmes réactions merdiques, les mêmes excuses à la con, les mêmes expressions. Vous vous montez la tête les uns les autres avec des idées de merde et vous pensez qu'elles sont bonnes parce que vous vous auto-influencez. Vous êtes à vomir. Vous ne pensez qu'à vous même et traitez les autres d'égoïstes, vous voulez tout avoir sans rien payer, sans vous soucier des autres. Vous puez l'alcool, le sexe et les anti-dépresseurs, vous pensez être le centre d'un univers bien particulier, mais vous n'êtes rien, et plus vous vous pensez uniques et si spéciaux plus vous vous rendrez compte que vous n'êtes que de gros trous du cul, et que des connards comme vous ça grouille partout sur terre.
Vous critiquez les autres et leur personnalités soit disant calquées sur des modèles alors que vous n'êtes qu'un foutu moule répété à l'infini, pour une infinité de têtes de noeuds qui se répètent et disent la même chose tous en choeurs, dédaignant, rabaissant, insultant. Le pire dans tout ça c'est que vous êtes un tas de trouillards, que vous n'êtes capable de rien et que pour ça, vous serez toujours tout seuls.
Oui, vous êtes uniques et vous voulez tout. Vous êtes les plus beaux, les plus forts, vous connaissez tout du monde et vous pouvez vous permettre de parler de tout, même ce que vous ne connaissez pas, parce que de toute façon vous savez mieux. Alors, enfilez vous, baisez vous les uns les autres, retournez à vos partouses, puisque de toute façon, vous n'aimez que vous même, et vous êtes tous pareil.

En toute amitié bien sur.



A N T I G O N E  R E D E V I E N T  R O U G E .

samedi, février 16, 2013

IHU


A un moment on pense à nos premières fois, c'est bien, on est nostalgiques, on a le sourire. Puis il arrive un moment où on ne pense plus qu'aux dernières fois, et ça devient un peu douloureux. Ca frappe tout d'un coup en tombant sur des papiers dans les poches, en vidant les sacs, en entendant un mot, voyant quelque chose, on se dit "c'était la dernière fois", et notre visage change. Ce n'est parfois pas perceptible pour les autres, mais quand même, on le sens, on essaie de sortir un autre masque, pour oublier ce petit clown triste qui nous hante la face.

Parfois c'est compliqué de détester autant, je voudrais avoir un peu plus d'amour, un peu moins de rancœur, avoir un peu moins mal, subir un peu moins de torture mentale, vomir un peu moins sur tout. Oui, c'est compliqué.


lundi, février 11, 2013

Do you mind if I rip your heart off ?

 
INSULTEZ MOI 
ICI

Bande de têtes de nœud poilues et suantes, raciste et macho-sexistes, qui sombrerez bientôt dans un bassin remplit de lames de rasoir et du sperme de l'insurrection de vos enfants.


lundi, février 04, 2013

Néant


Vous avez remarqué ? On peut pas imaginer le vide. J'aimerais bien des fois fermer les yeux et ne rien voir du tout, juste du noir, du vide, rien, pas de lumière, pas de tache blanche, pas d'objet, personne, juste du vide.
Fermez les yeux et concentrez vous, vous verrez, on peut pas. Est ce que c'est notre cerveau qui nous protège du néant ? Parce que les astronautes deviennent fous quand ils sont dans le noir de l'espace, on deviendrait fous nous aussi si on arrivait à imaginer le vide total ? On entend toujours "fais le vide dans ton esprit", mais on peut pas faire le vide dans un esprit, faire le vide ce serait créer du néant, et on ne peut pas vraiment créer le néant. Même si j'aimerais, oui, j'aimerais vraiment pouvoir créer le néant dans ma tête et tout oublier pendant un moment, c'est encore une chose que l'esprit nous refuse. Qu'est ce qu'on doit faire pour avoir un peu la paix ?
Ils disent que quand on meurt y a le néant. Je me demande bien ce qu'ils savent du néant.