samedi, mars 07, 2015

Madness is a place.

Après une semaine à avoir la tête dans du coton à cause d'un rhume qui me privait limite de mon oreille interne, c'est à 2h du matin que mon cerveau a décidé qu'il était temps de se remettre en fonction, m'empêchant de dormir pendant plusieurs heures parce que tout ce à quoi je n'avais pas pensé depuis quelques jours s'est mit à défiler dans mon cerveau, explosion d'idées, comme des petits rouages qui s'emboitent dans de plus grands, la machine repart de plus belle.

Du coup, je suis d'autant plus motivée pour faire des articles et des projets (mais toujours pas pour me bouger le cul pour les choses réellement importantes comme mon master ou essayer de trouver un job). Ça viendra. Eventually.



Je suis retombée dans une de mes phases obsessionnelles "Alice" en jouant ENFIN à Alice Madness Returns, jeu qui quand même m'a fait acheté un xbox et que je n'ai jamais trouvé une fois le temps venu pour moi de l'acheter. Je joue donc sur mon PC, très nostalgique du temps où je jouait à American McGees (jeu sorti en 2000, pour la petite comparaison).
Pour ceux qui ne savent pas, ces deux jeux sont des jeux de plateforme, alors il est certain que si vous êtes de gros gamers vous allaient vite en avoir marre, il va vous "manquer" quelque chose. Ce jeu me rend complètement tarée, à recommencer un million de fois les parcours et trouver les bons enchainements pour tuer les ennemis au bout de la onzième fois. Je vous laisse m'imaginer hurler devant le PC chaque fois que je meurs, et insulter mon perso, les créateurs du jeu et leurs ancêtres.


Au niveau scénaristique, Alice Madness a quand même une histoire beaucoup plus développée qu'Alice McGees, même si ça se veut être une suite.
Pour ceux qui ne seraient pas familiarisés, Alice Liddel a vu toute sa famille mourir lors de l'incendie de sa maison, et étant la seule survivante elle est devenue complètement... folle. Le tout aidé bien entendu par les "médecins" de l'époque et leurs méthodes peu orthodoxes une fois dans l'enceinte de l'asile. Le pays des merveilles corrompu est donc son combat intérieur, et c'est pourquoi tout le monde y est fou et un peu "wtf".
Le deuxième volet donc, développe beaucoup plus cet aspect : Alice est sortie de l'asile mais a toujours pas mal de soucis avec sa santé mentale. Elle cherche la vérité sur ce qui est réellement arrivé le soir de l'incendie qui tua sa sœur et ses parents, persuadée que tout ceci n'est pas un accident.
A l'intérieur de notre périple dans le pays des merveilles donc, on retrouve plein de "souvenirs" cachés un peu partout, des phrases que des personnes liées à notre histoire ont prononcées et qui nous permettent de remonter le puzzle au fil du jeu.
On alterne quelques scènes dans le monde "réel" avec le pays des merveilles, ce qui n'était pas le cas dans McGees et qui est très appréciable. Et puisqu'on parle de choses appréciables, certaines cinématiques sont faites comme avec des décors en carton, ce dont je suis juste totalement fan.


Parlons peu parlons bien, le jeu est de 2011 et je le trouve très très joli. Alice a une tête à peu près normale, mais tous les autres personnages du monde "réel" (Londres) ont une physionomie complètement irréelle et des visages très marqués, ce qui me fait beaucoup pensé aux différentes classes sociales (celles ci ont comme dans Madness des traits physiques spécifiques) de Dishonored. J'aime énormément le Londres dans lequel on a l'occasion d'un peu se balader, ses marins, ses bars, ses prostituées, ses bâtiments... Bref, la grande classe. "Whitechapel n'a rien du cœur de Londres... Elle serait plutôt ses parties intimes."


Le pays des merveilles est toujours aussi beau et à la fois complètement sordide, avec des monstres assez originaux, quoi que je les préféraient pour la plupart dans le premier volet. On retrouve bien sur les personnages principaux comme le chapelier, le lièvre de Mars ou encore le Chat avec son design de folie.


Les dialogues et l'attitude d'Alice me plaisent toujours autant, tant de petites citations un peu folles mais un peu vraies qui se gravent dans nos têtes et font sourire.

 En bref, même si je ne l'ai toujours pas fini, un jeu que je ne peux que recommander aux fans d'Alice comme moi et aux amoureux des jeux de plateformes. Il me tarde de connaître la fin de l'histoire...

Albi
Cathédrale Sainte Cécile d'Albi

Quand je ne suis pas collée devant mon PC, je suis C. en prenant M. sous le bras et on va voir ce qui se passe dans le Tarn.
Je suis donc allé à Albi, ville dont C. n'arrêtait pas de me rabattre les oreilles, et sa fameuse cathédrale Sainte-Cécile, chef d’œuvre de l'art Gothique Méridional (= un gros bloc de brique à l'opposé de ce qu'on peut faire en parallèle dans le Royaume de France avec la pierre et les formes très élancées de l'architecture gothique). On est pas obligés d'adhérer (moi par exemple, ça ne sera oh grand jamais ma préférée), mais on est quand même obligés de reconnaitre l'originalité due à la fonction défensive de l'édifice (et là je pense que je vous ai perdus et que dans vos têtes ça fait ''blablablabla" donc j'arrête).
Comme Albi c'est très mignon mais qu'au final c'est comme Perpignan : on aime bien mais y a rien à voir, on est parties sur le retour à Cordes-Sur-Ciel, classé plus beau village de France. Ce qui est bien quand on va dans ce genre d'endroit hors saison, c'est que tout est calme et qu'on a les lieux pour nous. Mais ce qui est moins bien, c'est que toutes les petites échoppes sont fermées, dommage ! C'était un village vraiment superbe, où on a quand même relativement galérer à grimper (surtout avec ma pauvre petite voiture).


Village de Cordes-Sur-Ciel





J'ai également fait mon premier restaurent "semi-gastronomique" avec A. ! On est allé à "La Popote" dans le quartier des Carmes (la rue du Musée Paul Dupuy pour ceux qui connaissent).
J'ai adoré l'ambiance très tamisée avec un décors fait en ustensiles de cuisine (notamment pour les abat-jours des lampes qui étaient des passoires ou des assemblages de couverts), les murs en vieille brique et le fait que l'endroit soit assez petit et donc intimiste. La musique était vraiment surprenante, mélange de Guns'n'roses et  des Spice Girls, beaucoup d'années 90, ça m'a fait rire (et chanter). Les employés n'étaient que deux : le cuisto, et une serveuse très très agréable qui nous a bien servit et a rigolé un peu avec nous. La carte était toute à l'image du restaurant : quatre entrées, plats et desserts aux intitulés qu'on ne comprenait pas toujours. Le menu (si mes souvenirs sont bons et sachant que nous étions un vendredi soir) était de 29€ pour Entrée / Plat / Dessert, et de 26€ pour Entée / Plat ou Plat / Dessert. Nous avons tout les deux prit le menu à 26, et à ma grande surprise je n'ai pas choisi le dessert mais l'entrée, première fois de ma vie je pense. Mon entrée était une grosse raviole de boeuf dans du bouillon avec du persil qui était très bonne, et celle d'A. un oeuf délicieux caché sous une émulsion avec de la roquette et de fines tranches de magret séché (je regrette de ne pas avoir pris la même). La plat a été le même pour nous deux : une pièce de boeuf juste énorme avec une purée maison et des giroles, et, surprise du chef, une crème de poireaux cachée sous la viande (miam). Avec ça, un pichet de vin à 13€ qui était très bon et nous a fait 3 verres chacun, on peut dire que pour une telle qualité ce n'était pas vraiment cher payé !



Et ma dernière et très agréable découverte fut aux galeries Lafayette de Perpignan où je suis allé avec Maw, histoire de faire un petit tour, et où on a tout de suite été happées par le coin réservé à la marque "Culture Vintage". Le concept est simple et vous le connaissez peut être : ils récupèrent des vêtements anciens et démodés type fripes, et des stylistes les recoupent, y ajoute de la fourrure, bref, leur refont une beauté et on les retrouvent dans ce petit coin des galeries ! Chapeaux a plumes, sacs en cuir usé, perfectos, crop tops de pom pom girls, manteaux à fourrure (renard, lapin...), bref, le TOP. Je suis totalement fan et j'avoue que je suis un peu déçue que les prix soient si élevés pour de la "récup". Après, on peut toujours se dire que ces fringues sont un peu uniques de part leur statut, et que du coup vous n'avez pas énormément de chance de croiser quelqu'un qui porte le même. 
D'après ce que j'ai compris en jetant un rapide coup d'oeil sur internet, cette marque peut se trouver sur plusieurs sites, notamment "vide dressings", et j'ai également eu ouïe dire qu'Asos avaient un concept dans le genre (peut être la même marque ?).



Vous aurez d'ici peu un très bel article, puisque je m'apprête à aller passer un week end chez I. à Paris. En attendant, vous devez vous contenter de mon ennui habituel et de toute cette médiocrité.

See you later alligator. x



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