lundi, avril 30, 2012

Colorbrind.

But no one answer.


mardi, avril 24, 2012

Je vous pisse à la raie pour vous noyer l'anus.

Y a vraiment des putains de baffes dans la gueule qui se perdent. Je HAIS être obligée de faire bonne figure et fermer ma gueule devant des moins-que-rien d'enfoirés pour sauver le linge sale des autres.
Que ce soit bien clair, je veux bien me coudre les lèvres pour un temps, mais un fois toute cette histoire tassée, y aura pas intérêt à venir me lécher le cul.

Il y a vraiment des gens qui feraient mieux de s'occuper de leurs problèmes à la place d'en créer aux autres.

dimanche, avril 22, 2012

Il faut nourrir ses yeux pour les rêves la nuit.


Si il y a quelque chose que je veux vraiment, là tout de suite, c'est ça.
Juste une petite balade dans le monde qui m'appartient, qui devrais être le mien. Rencontrer des gens qui peuvent comprendre, qui partagent un peu ce que j'aime.
Jamais ce ne sera possible, je n'ai jamais ce dont j'ai envie.
Pas d'sous, pas d'rêves.
 

mercredi, avril 11, 2012

« Je voudrais une Levrette, Cherry. »


J'aurais voulu savoir écrire l'érotique. Etre digne de cette bonne Despentes ou des descriptions de Bram Stoker. Peut être qu'il faut que je lise plus, que je travaille plus. Je n'arrive pas à trouver la distance, la limite, savoir ce que je dois dire ou pas, trop en donner ou pas assez. 
J'aurais voulu arriver à écrire des romans. Ou même des nouvelles, tiens, ne soyons pas si gourmande, des histoires d'horreur à la Dan Simmons, des tragédies à la Sophocle, des histoires à la Beigbeder. Etre une Hank Fucking Moody. Peut être qu'il faut que j'essaie encore, que j'essaie différent. Je n'arrive pas à trouver la fin, ou le début, ou le milieu. Je n'ai que des bribes d'idées qui s'entrechoquent et que j'aimerais attacher ensemble sans jamais trouver de lien logique.
J'aurais voulu faire de belles photos, des clichés qui en rendent d'autres jaloux, comme j'en vois sur Tumblr, dA, ou même sur les blogs de certains. Peut être qu'il me faut plus de matos, peut être qu'il faut que je bouge plus, que j'ose plus. Que j'arrête d'avoir peur de m'approcher des gens pour leur mettre mon objectif sous le nez, comme une agression, comme un viol avec mes yeux.
J'aurais voulu être moins vaniteuse, mais tout n'est que vanité.
J'aurais voulu vraiment rêver d'être quelqu'un d'autre, mais après tout, ce que j'ai toujours voulu, c'est moi en mieux, une version beta. 
Mais pas d’inquiétudes, j'y travaille. Ô oui, j'y travaille.

lundi, avril 02, 2012

Je vais rendre des vidéos à la boutique.

Un an de plus et l'approche de l'été, ainsi que de ce cher Confrontation me donnent des soudains relans acides de nostalgie, qui me détruisent l'estomac chaque fois un peu plus. En relisant de vieilles conversations, de vieux essais, de vieux passages de mes journaux intimes, je me demande vraiment ce qui s'est passé en quelques années. Ce que je me demande surtout, c'est comment le vilain petit canard que j'étais a pu faire chavirer autant de coeurs avec des propos et répliques plus stupides les unes que les autres, en me regardant d'où je suis, je ne vois vraiment pas ce qu'on a pu me trouver. A croire que les gens préfèrent les choses encore un peu creuses et pas tout à fait cuites, oui, les gens doivent préférer les gâteaux pas cuits, encore un peu coulants, qu'ils peuvent encore modeler, changer de moule. Ca doit être écrit sur ma gueule, que j'ai pris de l'âge, et de la dureté, ça doit ce sentir, toutes ces conneries, je pensais pas que j'affichais le situmetouchesjetecasseunbras en permanence, je crois que ça me plait plus trop, je crois que ça me fait me sentir un peu seule, de plus gueuler sur personne, de plus trouver les gens assez potable pour que je daigne leur donner le droit de m'approcher, d'ailleurs, on m'approche plus. Trop d'exigences, trop de déceptions, comme une indigestion, un truc pas frais qui me resterait encore sur l'estomac, sans jamais que je puisse le dégueuler.



« J'ai toute les caractéristiques d'un être humain, la chair, le sang, la peau, les cheveux... Mais je ne ressens jamais d'émotions perceptibles, si ce n'est l'avidité et le dégoût. Quelque chose d'horrible s'est passé en moi, et je ne sais pas pourquoi. Mes nuits sanglantes ont envahis mes jours, je me sens au bord de la frénésie meurtrière, j'ai l'impression que ma santé mentale est sur le point de basculer. »
American Psycho