mardi, juin 09, 2015

All apologies


Hellowl,

Comme il fait beau, je profite des terrasses de Toulouse (et aussi de la mienne), et mon argent de poche passe en bières et mojitos avec des gens géniaux. Après avoir eu C. avec moi cette semaine, j'enchaine la semaine prochaine avec Maw. et I., et je dois dire que j'ai vraiment hâte de leur montrer la ville telle que je la connais maintenant, de dévaliser le marché des Carmes et de faire une grosse plancha, et aussi d'aller manger pour la énième fois au Tranchoir.
On m'a fait réaliser ce week end par une phrase toute con, que je m'étais trop longtemps laissé bouffer le moral, l'énergie. Et le fait d'être aujourd'hui une personne vivante, souriante, drôle, dynamique et active m'a donné l'envie de me pencher sur le corps encore chaud de la personne que j'étais deux ans en arrière, et de la secouer pour lui dire "ça ma fille, c'est pas toi, arrête de le croire autant et tu verras !". Mais comme on ne peut pas retourner en arrière, je vais me contenter de mettre les bouchées doubles pour rattraper tout ce temps passé en camisole. Let's move on for good !


Au risque de tomber encore dans des sujets bouleversants, j'ai eu ouïe dire qu'un nouveau documentaire sur Kurt Cobain allait être diffusé sur HBO le 4 mai. Pour ceux qui me suivent depuis un moment et ne se sont pas perdu en route, vous savez à quel point ce personnage compte pour moi, pas dans le genre groupie, mais dans le genre si j'avais eu la chance de connaître ce type, ça aurait changé bien des choses.
Le documentaire s'appelle donc "Montage of Heck", et par chance il sera diffusé dans certains cinéma le même jour que sa sortie sur HBO. Mais ces fumiers ne mettrons qu'une seule séance, au prix exorbitant de 13€. Si vous voulez donc voir cette merveille au cinéma, il faudra craquer le porte monnaie, trouver un cinéma qui le diffuse et tout annuler de votre emploi du temps. A Toulouse, il sera à Labège et au Gaumont Wilson pour des séances à 20h. Honnêtement, je pense que ça vaut le coup d'y aller.


Je ne garantie pas de ne pas perdre tout mes moyens dans la salle et de ressortir tremblante, larmoyante et de m'enfermer pendant quatre jours car souffrante de dépression compulsive aigüe, mais encore une fois, Kurt, c'est Kurt, et il me foutra toujours autant les tripes en l'air.


Si les Finnois n'ont toujours pas de vikings, ils ont en revanche un nouveau petit truc qui attire relativement mon intérêt : une formation pour étudier le Heavy Metal. "Metal Studies", ils appellent ça, et si vous aviez déjà entendu parlé de cours sur la culture Hip Hop, eh bien mes frères, c'est maintenant notre tour. Apparemment, quelques prémices de recherches ont été entamés notamment à la Sorbonne (on rigole pas), et c'est vrai qu'en y réfléchissant, les Metal Studies peuvent être rattachées à plein de disciplines. Histoire de l'Art, Histoire de la Musique, Sociologie, Anthropologie... Ce vaste et inépuisable sujet qu'est le métal pourrait je le pense grandement intéresser pas mal de monde, moi la première.
D'après ce que j'en ai compris la formation ne dure que quelques semaines et n'est pas donnée, ce qui a beaucoup étonné mon amie Finnoise I., qui m'a affirmé qu'habituellement toutes les études sont gratuites dans son pays.
Pour ceux que ça intéresse, je vous renvoie à cet article de Konbini d'où je tiens la source. Vous risquez de beaucoup moins me voir cracher sur le domaine de la recherche avec des spécialisations pareilles.




Je continue à appliquer le concept visant à m'injecter une dose de culture ou de créativité quotidienne, en commençant à tenir un petit cahier de tous les endroits que j'aime à Toulouse. La chose me force à l'écriture, et j'y ajoute bien entendu quelques dessins, faute de photos. Il y aura probablement aussi pas mal de collages, j'espère que ça aboutira à quelque chose de bien.
Comme le temps de merde s'abat encore une fois sur ma ville adorée, j'en profite pour commencer à bouger un peu ma carcasse, avec à partir de ce jour, une série d'abdos par jour et quelques minutes de course (ou plusieurs séries d'abdos faute de course). Pour l'instant je crache juste mes poumons, mais j'ai bon espoir que tout aille mieux d'ici peu, si je suis assidue.

Puisqu'on parle de consommation de bière (oui, on en parlait, si non pourquoi je mettrais à faire des abdos ?), un nouveau bar ouvrira ses portes le 1er Mai dans mon Sud natal, à la fameuse "Rue de la Soif" à Canet, une rue comme son nom l'indique pleine de bars et de boites, au bord de la mer. Mais pas un simple bar, rien qu'un Ice Bar, et le seul en France à être sur la plage. Bon, j'avoue, je trouve le concept vraiment trop bien et j'ai vraiment envie d'aller y attraper une pneumonie. Apparemment, même les verres seront en glace, les deux seuls hics pour moi : il y fera -6° (je ne sais pas vous, mais moi quand je vais à la plage je prend pas forcément la doudoune), et il va très probablement être directement investi par une population avec laquelle je n'ai pas vraiment l'envie de me mélanger.
Mais bon, c'est quand même extra, du coup, vous me connaissez, j'irais. 


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