mardi, juin 09, 2015

The more you take the more you need.

Coucou les hiboux.

Avant tout, désolé de ma longue absence. Un brouillon d'article attendait, mais il a été commencé depuis tellement longtemps qu'il n'a à présent plus vraiment de sens, je préfère donc tout reprendre ici.
J'ai été très prise par la rédaction de mon mémoire, qui n'est d'ailleurs toujours pas fini, malgré mon désir de passer ma soutenance ce mois-ci afin d'en finir une bonne fois pour toute. Je suis malheureusement retardée par certains contretemps de taille, qui j'espère vont maintenant se tasser. Mais j'ai décidé que ce matin j'allais prendre mon temps pour écrire un article, parce qu'il y a un million de choses dont j'ai envie de parler, et parce que j'avoue ne plus très avoir envie de me donner corps et âme dans mon mémoire.

A Toulouse, la température est assez atroce. Comme nous ne sommes que début Juin, je me demande vraiment ce qu'il va advenir de moi cet été, sachant que je change d'appartement dans moins d'un mois et que le petit nouveau n'aura pas la climatisation. Seigneur ayez pitié de nos âmes. Vous aurez donc bien entendu droit à quelques petites photos de ce nouvel appart, qui, loin d'être parfait, m'a tout de suite séduit (il faut dire qu'on en cherchait un depuis plusieurs mois sans arriver à se mettre d'accord) par ses petits côtés atypiques, mais je réserve ça pour dans un mois.
Si la chaleur me donne des excuses pour engloutir des litres de bière et de mojitos, je n'en ai pas moins le mal du pays. Ma plage me manque, l'air marin, mes amis, et j'avoue qu'avec toute la pression du mémoire (entre autres choses), j'ai très envie de rentrer chez moi.

Mais pas de panique, l'été, c'est aussi et surtout le début de la saison des médiévales, et rien ne pourrait me faire plus plaisir (a part en avoir fini avec ce master recherche peut être). La première de l'année pour moi a été la Bathala, une fête off (sans public, uniquement entre médiéviste) faite de petites compétitions entre équipes formées de plusieurs troupes. J'avais réellement adoré cette fête l'année dernière, elle avait même été ma préférée. Située à Aumelas près d'une vieille chapelle et de quelques ruines pittoresques absolument superbes, le cadre est d'une splendeur incomparable. Le ciel sans lune l'année dernière m'avait même permit de contempler la voie lactée, que je n'avais jamais vu avant. La fête qui était tout aussi agréable cette année a néanmoins été beaucoup plus chaude, créant un mal de tête général le premier soir, mais qui ne nous a pas empêcher d'avaler des litres de bière artisanale au gingembre et à la châtaigne... Comment vous dire que c'était juste délicieux ? Et puis ce qu'il y avait d'autre de délicieux, c'est apparemment notre plat de sanglier, qui a gagné le second prix du concours de cuisine. Quand je pense qu'avant mon arrivée à la tête de la cuisine l'année dernière les pauvres petits mangeaient du cassoulet en boite... Je retire une énorme fierté de ce concours, ça me motive énormément pour la suite !



Dans le dernier article que vous n'avez malheureusement pas pu voir, je vous bassinais avec le documentaire Cobain : Montage of Heck, nouveau documentaire sur Kurt Cobain. Avant de me mettre à en parler, il faut savoir que j'ai une relation particulière à ce personnage, qui sans que je l'explique me touche au plus profond du coeur, et me donne envie d'aboyer après toute personne qui le regarderait de travers (oui je sais qu'il est mort, merci). J'étais donc en furie, quand, arrivée devant le cinéma pour voir la séance UNIQUE de ce film, la salle était bien entendu déjà complète. Mais pas de panique, deux ou trois semaines de recherche intensive sur le net plus tard, j'ai réussi à trouver une version excellente de ce film de plus de deux heures devant lequel je me suis mis avec les yeux pleins d'avidité.


Le film se serait arrêté quelques minutes plus tôt, je l'aurais adoré, vraiment. Mais le souci des réalisateurs de nos jours, c'est qu'ils veulent toujours rajouter quelque chose, quelque chose souvent merdique, sous estimant le pouvoir d'une bonne fin, qui ruine pour moi absolument tout le film. Le documentaire nous laisse globalement osciller entre "Kurt était un type plein de vie, il aimait les petites choses, il était créatif, adorable, souriant, aimant" et "Kurdt était un mec déprimé, suicidaire, mal dans sa peau, drogué, égoïste". J'ai beaucoup aimé la façon dont était mêlés les deux partis pris, les reconstitutions en dessin animé, l'animation de ses croquis et tableaux... Tout coulait parfaitement et laissait au spectateur le choix de qui était réellement Kurt Cobain. Mais voila, comme pour presque tous les films devant lesquels je me pose en ce moment, la fin a été complètement chiée. Le film aurait pu se terminer sur une image adorable de Kurt enfant disant au revoir, sur une magnifique reprise de Nirvana, mais non, le film se termine sur : "Une fois Courtney Love a PENSÉ à le tromper, il l'a senti, il a fait une tentative de suicide. Il a survécu." là, écran noir avec superbe phrase à la con : "X temps après Kurt s'est fait exploser la tête". Shame shame shame. Cette fin accusant implacablement Kurt d'instabilité extrême et balançant la théorie du suicide pour raisons stupides comme réelle explication, m'a laissée sur le cul, après un film aussi bien réalisé. Je laisse chacun seul juge (contrairement à ce que fait la fin de ce documentaire) du caractère et de la mort de Cobain. Mais je n'ai pas du tout apprécier cette fin immonde collée derrière une interview de Courtney Love tellement tirée qu'elle ne ressemble plus à rien (quoi que, elle a moins l'air d'un déchet que sur les images de sa folle jeunesse). Merci bonsoir.


Pour continuer sur le thème cinématographique, j'ai enfin regardé "Song of the Sea", la nouvelle production de la boite qui avait fait un de mes films préférés : "Brendan et le Secret de Kells". Je passerais très rapidement là dessus, étant donné que j'ai été devancée par Alecks, qui a très bien résumé le film, et ce que les images de ces deux dessins animés (assez similaires visuellement) peuvent provoquer.
Si j'ai beaucoup aimé Song of the Sea (et pas uniquement à cause des hiboux de Macha), j'ai nettement préféré les musiques et l'histoire de Brendan et le Secret de Kells, qui quelque part me touche plus, et m'accompagne depuis beaucoup plus longtemps.
Aux amoureux de l'Irlande, des arts, et de l'éblouissement visuel je conseille ces deux films, avec une nette préférence pour ce cher Brendan.

Brendan & le Secret de Kells




Song of the Sea





Il ne reste maintenant plus qu'un épisode à la nouvelle saison de Game of Thrones, qui je l'avoue, commence un peu à me lasser. Il faut dire que sur les premières saison, GoT, c'était quelque chose de tout nouveau, qui a un peu révolutionner l'industrie de la série. Les mecs arrivent, vous tuent le personnage principal, et là, tout le monde est FAN. Même les gens qui ne sont pas "de ce monde" et n'apprécient pas particulièrement à l'ordinaire l'univers medfan, tout le monde devient accro à la série, moi la première, et le mot "spoil" prend une toute nouvelle dimension. J'ai regardé la première saison de GoT en une nuit à sa sortie, et ça a été la révélation. On peut nettement dire qu'elle est dans mon top 3 des séries préférées, et j'ai rapidement développé un intérêt limite violent pour cette série, hurlant sur les gens qui n'étaient pas d'accord avec moi, menaçant de torture lente celui qui essaierais de me spoiler. Je faisais assez peur a mes copines sur le sujet, ça devenait... Disons que je prenais ça très à coeur. Toujours un twist, un personnage qui meurt sans qu'on ne s'y attende, et bien sûr, la malédiction de l'épisode 9, qui me faisait stresser devant mon écran "mon dieu, c'est l'épisode 9, que vas t-il arriver d'atroce cette fois ci ?". Mais voila, mon réel problème depuis deux saisons déjà, c'est que j'ai la sensation à chaque épisode qu'il ne se passe absolument rien. Je ne sais pas si je suis la seule à avoir cette impression, mais pour moi, il se passe plein de petites choses sans que la trame politique n'avance réellement (parce que oui, pour être honnête les marcheurs blancs je m'en fous un peu, c'est dé loin ce qui m'intéresse le moins dans l'histoire et ça m'énerve assez qu'on me bassine avec). Alors, d'un côté, je trouve ça plutôt bien parce que c'est assez représentatif du fait qu'à l'époque médiévale (par exemple), les guerres et les changements politiques s'opéraient affreusement lentement, malgré l'impression que l'on a quand on étudie l'histoire en version accélérée. Mais d'un autre côté, j'ai envie de regarder une série, et j'ai envie qu'il s'y passe des choses. J'ai l'impression qu'ils comptent épuiser l'histoire des livres un maximum, et que pour ça, ce qui pourrait se passer en une saison se passe en deux. Je ne peux pas en vouloir à HBO de vouloir surfer sur la vague et profiter de GoT, étant donné que les gens ne sont pas prêt de s'en lasser. Je ne peux pas leur en vouloir non plus de répondre à la demande, en nous donnant des scènes hardcore à outrance, mais je commence à leur en vouloir de tuer des personnages que j'aime, et qui ne meurent pas dans les livres. Ca ne me met même plus hors de moi, ça me colle juste un air de dépit sur le visage, ça me fait dire "j'arrête la série", et puis éclater de rire parce que "bien sûr que non que j'arrête pas la série".
Le point positif de tout ça, c'est que ça me donne envie de rattraper le retard que j'ai sur la lecture des livres, qui me satisferont sans doute bien mieux !
Mais ne nous méprenons pas, je prend tout de même énormément de plaisir à regarder GoT, à en parler, à critiquer comme une petite folle alors que je trouve les saisons bien trop courtes, et a faire du visionnage des épisodes un moment presque sacré.



Musicalement, je continue mon ascension Maynardesque. Après avoir eu une semaine intense avec 3 Libras dans la tête, je me suis mise à écouter des chansons de Tool que je n'avais que rarement écouté (vous savez ce que c'est quand on aime un groupe, on a quelques chansons qui tournent en boucle et on oublie un peu le reste, ce qui n'est parfois pas plus mal parce que ça me permet de renouveler un peu un groupe que j'aime). Prise du feu Toolien Progressif, B. m'avait semi-conseillé le projet solo de Maynard (le chanteur), Puscifer, me disant que c'était bien, mais quand même assez spécial et que je n'allais peut être pas accrocher.
Coup de bol, B. a posté une de leur musique sur son facebook, et j'ai juste carrément accroché. Je n'ai pas encore écouté l'album V for Vagina, mais il n'y a dans Conditions of my Parole que deux chansons qui me déplaisent, je pense qu'on peut dire que c'est bien parti cette histoire d'amour entre Puscifer et moi, décidément, Maynard me colle un peu aux oreilles.
Très différent de Tool ou A Perfect Circle, je vous laisse découvrir ce groupe génial, que même C. semble avoir aimé.





J'ai donc fait l'ouverture du Week End des Curiosités à Ramonville-saint-Agne, avec le concert de Placebo. Ce qui est bien avec Placebo, c'est que leurs nouveaux albums restent toujours dans le même style, et que du coup ils ne déçoivent personne en essayant de faire autre chose. Si le chanteur a fait beaucoup trop de chirurgie rajeunissante, il n'en a pas moins la pêche et sa voix a toujours ce bizarre-sexy qui me plait tant. Le cadre était très sympathique et le concert super, même si je n'avais encore jamais vu de foule aussi passive.





Je pense que cet article est assez long comme ça, et il faut malheureusement que je me remette à mon mémoire de toute urgence, mais je vous promet une présence beaucoup plus active d'ici le mois prochain. CTPM.

See you later alligator.


5 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai arrêté Game of Thrones en plein milieu de l'épisode cinq de cette dernière saison, je me tâte encore à poursuivre en ne prenant cela que comme un simple divertissement et non plus en y accordant une importance telle que lorsque j'ai découvert la série il y a 4 ans. Ça me fait plutôt plaisir de voir que je ne suis pas la seule dont l'enthousiasme au sujet de cette série commence sérieusement à flancher.

Je me suis rendue compte d'un certain nombre de changement, encore que je ne suis pas certaine qu'ils n'aient pas opérés chez moi plutôt que dans la série. Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé les dialogues plats, la trame plutôt redondante. J'avais l'impression que tout reposait sur des clichés monstrueux, à tel point que la comparaison avec les Feux de l'amour ne me semble plus tellement absurde et ce dans le fait que toutes choses qu'elles soient dramatiques, horribles, cruelles ou autres le sont de façon si évidentes...
Et puis le découpage de la narration m'est apparut d'une façon tout à fait autre que lors des 3 premières saisons. Autrefois nous étions informé des péripéties concernant disons trois situations sur les six qui constituaient la série; Là j'ai tout à coup eu l'impression que ça fusionnait de toutes parts, que les intrigues étaient multipliés, divisés, mais de façon plus ou moins inutile. Du remplissage, en somme.

Le style graphique des jeux que tu présente me plait assez, peut-être bien que j'en testerais l'un d'eux (réflexion déjà faite suite à l'article d'Aleks d'ailleurs). Pour ma part j'n'ai pas tellement de suggestion à faire de ce côté là, nul part ailleurs d'ailleurs, c'est un peu désespérant. Il faut que je m'acharne une fois pour toutes sur Risk of Rain, si tu aime bien te prendre la tête dans les jeux vidéos, je ne peux que te le suggérer, la musique et chouette, le pixel-art plaisant et puis le reste... je ne sais pas, je galère dès la première map.

Les musiques de Puscifer sont bien cools aussi.

à bientôt !

Antigone a dit…

@baiefuneste

Ce ne sont pas des jeux mais des dessins animés :) en revanche j'ai adoré les jeux dont a parlé Aleks, je pense que je m'y mettrais, je regarderais le tien, je ne joue à rien en ce moment alors ça risque de me redonner envie.

Merci de la visite et du commentaire !

Keir O'Riyerdan a dit…

Ahahaha, tu étais donc à la med d'Aumelas ! XD!!!!
C'est nous qui avons gagné le premier concours de cuisine avec notre cuistot "Saucisse" ! Mouhahaharrff! Le monde est FOUTREMENT petit !!!! C'est hilarant de constater à quel point! Nous avons peu ou prou les mêmes impressions sur cette med, c'est vraiment que c'est vraiment génial, la chaleur m'a cependant tapé sur le système et l'embrouille à la fin m'a un peu déçu ^^

Keir O'Riyerdan a dit…

Oui et pour répondre à ton interrogation sous-jacente sur mon blog, je suis dans la troupe Merces. Le dimanche, je me mouchais toute la journée ( allergie poussière de merde) et j'étais en leine irlandais vert et braies rouges, cheveux longs mi-longs. Oui, je me doute que ça t'aide avec le peuple qu'il y avait ^^

MONSTER 989 a dit…

Woooh, j'hesite encore à regarder Montage of heck, et avec ton avis, j'hesite encore plus, enfin tu as racontée la fin donc je ne serais pas surprise. Mais c'est gravement merdique comme fin ...

J'avais choppé quelques documentaires sur lui bien sympa, et aussi lue tout son journal intime, qui existe en format poche, enfin bref, tout ça pour dire que tout comme toi, je me sent quelques part liés avec Kurt, ça peu paraitre super glauque ce que je viens de dire, enfin jespère tu me comprendra !

bises je continue la lecture

Monster