lundi, septembre 28, 2015

May october be full of adventure

Comme vous pouvez le voir depuis un moment déjà (mais que je n'ai pas pu justifié car mon ordinateur est maintenant perdu dans le vide intersidéral entre La Poste et Cdiscount et que j'avoue commencer à perdre espoir de le revoir un jour), l'habillage est très moche a changé pour laisser place à la superbe bannière de C. qui ne s'intégrait malheureusement pas dans l'ancien environnement du blog. Je peux vous promettre que le tout sera amélioré très bientôt pour être un peu plus cohérent, dès que j'aurais le temps (et un ordinateur décent).
Merci encore à ma petite C. pour son magnifique hibou, que je trouve très représentatif de ma personne avec ses tuiles de stavkirke sur la tête et son énorme trait de liner. Love.

Jolly, ma pauvre voiture a également rendu l'âme. Je ne pensais pas me sentir à ce point démunie sans un véhicule, comme quoi, une fois qu'on l'a il est très difficile de s'en passer. J'ai par chance une famille formidable qui s'est pliée en quatre pour m'en dégoter une nouvelle, que j'adoooore et qui même si elle n'a pas le cachet de ma vieille 106 toute rouillée est juste merveilleuse sur la route et va m'ouvrir pas mal de possibilités de déplacement que je n'aurais peut être pas tenté avec Jolly. Je suis un peu triste de ne pas avoir pu lui dire au revoir, alors, ma petite Jolly, sache que même si tu étais toute déglinguée et m'a vraiment coûté un rein, tu étais une fantastique première voiture, avec ton odeur de poussière, tout tes bruits, tes suspensions décédées, tes baffles qui crachent et ta boite à gants où on ne pouvait en effet mettre que des gants. J'ai vécu de super moments avec toi, et j'espère que tu auras encore de belles heures de route.

Ces premiers mois de rentrée vont  très certainement passer à cent à l'heure, avec l'arrivée de mon GN viking en Novembre (et de la réalisation du costume qui va avec) et du concert de Solstafir, que rien au monde ne m'empêchera de retourner voir mais aussi la programmation d'un voyage en Pologne avec A. au courant du mois d'Octobre, qui sera suivit de moult anniversaires, de la crémaillère et du concert du petit groupe très sympa Heymoonshaker. Si mon banquier ne m'a pas égorgé d'ici là, j'aimerais énormément aller à Strasbourg voir Maw. et faire le légendaire marché de Noël avec un bretzel dans la bouche.




J'aimerais quand même beaucoup retourner avec mes filles à Lagrasse, charmante petite ville de l'Aude au beau patrimoine archéologique.
L'abbaye (principale raison de notre escapade là bas) est séparée en deux partie, le côté médiéval appartenant à la commune et la partie plus moderne étant la possession des moines résident toujours là bas. On pourrait penser que cette séparation est une bonne chose, si on exclue le fait qu'à cause de ce petit détail on doit payer deux visites différentes pour le même monument. Du coup, il a fallu choisir et nous n'avons visité que la partie médiévale, qui n'était pas très satisfaisante selon moi. Peu à voir, et peu intéressant. Une vidéo complètement kitch a mourir de rire, une petite galerie avec des moulages de sculptures d'abbayes et églises d'une bonne partie du Sud de la France, et dont nous avions donc pour la plupart déjà vu les originaux.
Mais malgré tout, la ville est très jolie et remplie de petites boutiques artisanales et de "monuments" historiques à chaque coin de rue. Les halles y sont bien conservées, et en face de l'abbaye se trouve un petit cimetière assez ancien, où j'ai été totalement choquée de voir que même à l'heure actuelle (années 80) on réalisait encore des tombeaux gigantesques à la gloire d'une personne ou d'une famille, c'était pour moi une attitude tout à fait passéiste et j'avoue avoir été vraiment surprise.
J'ai également trouvé là bas une boutique d'antiquités très sympa, qui se trouvait vendre des vinyles issus de la collection d'un amateur de vieux rock et de métal. Je me suis donc dégoté un Nazareth et une compil de hard rock, sur lesquelles j'ai eu un très bon prix.












Comme je l'ai sûrement déjà mentionné, je boude Tim Burton depuis son catastrophique Alice aux Pays des Merveilles (dont l'idée d'un deuxième volet me fait saigner le coeur), et n'ai plus regardé aucun de ses films depuis. Mais après quelques temps d'hésitations je me suis enfin décidée à regarder Big Eyes, dont le synopsis me plaisait beaucoup.
Ce que j'ai peut être le plus aimé dans ce film, c'est ne pas avoir du tout l'impression d'être devant un film de Burton. On reconnaît la pâte de ses vieux films avec les couleurs et les thèmes originaux, mais en dehors de ça, je pense que si on ne sait pas déjà que c'est lui il est vraiment impossible de le deviner. Même si je l'ai trouvé très long, j'ai passé un excellent moment et j'ai beaucoup apprécié les jeux d'acteurs et le déroulement de l'histoire sur un ton à la fois léger et dramatique, bref, une qualité qu'on avait pas retrouvé depuis très longtemps chez ce réalisateur (tu vois Tim, pas toujours besoin de Johnny et d'Helena pour pondre un film).



La médiévale de Nefiach est passée, et était probablement la dernière que nous ferons là bas. Le cadre n'y était pas idéal mais l'ambiance sympathique, comme toujours, même si j'espère mieux de la prochaine qui aura lieu à Perpignan, et encore plus de la Rose d'Or.








Quant aux nouveautés restau, je suis allé mangé cette semaine à Ravigote, un petit établissement qui a ouvert en face du métro Saint-Agne à Toulouse (et donc tout près de chez moi).
Les menus sont composés de cinq entrées et desserts et d'un plat unique, et le concept est très original ! Le restaurant est très mignon, avec de grande tables, des assiettes un peu kitch dépareillées, de vieux meubles en bois et des chaises toutes différentes.
Tout tourne autour de la convivialité, du "comme chez maman". On a de grande tablées, ce qui invite à venir en grand groupe ou oblige à s'asseoir proche des autres personnes et d'échanger avec elles si on vient à deux ou trois. Les entrées sont directement posées sur la table pour que chacun puisse se servir ce dont il a envie, et dans la quantité voulue (les œufs mollés étaient délicieux, ainsi que la salade de tomate et la grosse terrine). On se passe les plats, se lève pour aller couper du pain sur la grosse miche mise à disposition ou pour mettre les assiettes sales sur le petit meuble pour que la charmante gérante vienne les récupérer, tout est dans l'échange et le dynamisme, loin du tête à tête statique qu'on peut avoir dans les restaurants "classiques".
Une fois les entrées finies, on se dirige vers le vieux vaisselier et on passe quelques minutes à choisir son assiette parmi la collection vieillotte et dépareillée : "tiens, moi j'aime bien celle la", "tu devrais prendre celle la, c'est ta couleur préférée". Tout le monde trouve la sienne et on part ensuite vers le petit réchaud où se trouvent de gros plats contenant le plat du jour (qui rappelons le est unique et change chaque jour, et ce soir là était une daube tout a fait délicieuse). On se sert, toujours selon l'envie, et on peut retourner s'asseoir manger pendant que l'ôte place les desserts sur le buffet.
Même manège pour la fin du repas, on pose nos assiettes sales et on part en prendre des plus petites que l'on peut remplir de dessert, en l'occurence un fondant au chocolat, du pain perdu, du riz au lait, un flan et une salade de fruit, tout était délicieux et allait très bien avec mon petit verre de Gaillac (ne dites pas au vin de Cahors que je lui fais des infidélités).

On s'en sort pour 15e tête le midi, et 22e le jeudi et vendredi soir. On mange plus qu'à sa faim, et tous les produits sont frais et les plats préparés du jour, et les viandes viennent toutes de l'Aveyron.
C'était selon moi une expérience originale et agréable, j'ai réellement eu l'impression d'être à table chez ma grand mère, avec mes oncles et tous les plats sur la table pour que chacun se serve ce qu'il veut.







1 commentaire:

Anonyme a dit…

Love sur ton coucoul. C